Spécialisée dans le tourisme fluvial, Rives du Sud propose depuis 2010 des croisières sur le Canal de Garonne à bord de la péniche-hôtel ROSA. Naviguant sous pavillon français, le bateau dispose de quatre cabines doubles équipées de salles d'eau privatives, d'un salon lumineux et d'un pont doté de chaises-longues.

C'est la fin de la saison pour la péniche-hôtel Rosa. Il est venu le temps de retourner à Toulouse-Saint Sauveur, son port d'attache. Nous sommes le dimanche 18 octobre et il pleut.

Peu après le départ de Meilhan-sur-Garonne, l'ours du bord du canal, nous salue et nous souhaite une bonne navigation.

La pluie redouble et les virages se succèdent. Bien mettre le nez au bon endroit, pour sortir le cul en eau. La péniche mesure 29.50 mètres par 4.90 mètres de large.

Non, ce n'est pas l'Amazonie, simplement le canal de Garonne. Dit V.N.F. ... et si vous montiez à bord d'un bateau pour voir où doit être fait l'élagage ?

Les feuilles commencent à tomber et laissent apparaître les belles demeures.

Ce que nous voyons là, nous réjouit. Tout le canal va être dragué ? Je pense que là nous rêvons, mais restons optimistes.

La pluie est toujours présente et ne nous quitte pas de la journée. Nous approchons du musée de La Falotte sur la commune de Puch-d'Agenais.

Nous pouvons apercevoir des maisons à colombage, vraiment très agréable à l'oeil.

Jean-Marie n'hésite pas à se mouiller pour immortaliser notre passage au port de Damazan. Attention, pas de vague ...

Pas le temps de s'arrêter, nous avons une réservation à Buzet-sur-Baïse chez Aquitaine Navigation. Il est temps de se mettre au sec.

Pour être à l'écluse de Larderet - N°40 à 9 heures, nous partons au lever du jour mais avec le brouillard.

Deux petites biches ne s'inquiètent pas plus que cela de notre passage.

Durant notre sassement, un éclusier arrive à l'écluse de Baïse - N° 39. Pas un bonjour ! Pas un regard ! Pas un mot ! Il constate sûrement comme nous, qu'il manque 30 centimètres d'eau (un clic pour constater) Une honte.

Bien aligné, nous franchissons le pont-canal sur la Baïse. Le brouillard se lève peu à peu.

Avec un mouillage de moins 30 centimètres, le côté positif : La hauteur libre sous les ponts est plus haute ;-)

Entre le PK 118 et le PK 111, il n'est pas possible de se croiser. Les branches des arbres envahissent le chenal navigable. De quelle manière doit-on le dire à VNF ? Pas de droit de faire cap à terre !

A l'écluse de Marianettes, N° 35, nous attendons notre tour pour prendre l'écluse. Un bateau de plaisance entre dans le sas.

Les propriètaires de Rosa testent le passage du magnifique pont-canal d'Agen, long de 580 mètres et comportant 23 arches au dessus de La Garonne.

La base de Locaboat commence à hiverner les bateaux. Un train siffle nous rapellant la proximité de la gare. Confortable les coussins, Catherine ?

Les silos, nous renvoient il y a quelques décennies où de nombreux bateaux venaient charger le long du canal. L'étape de Boé est proche, nous y arrivons à 18:25 heures.

Le capitaine sait qu'il va rencontrer le bateau Wietske. Il fait la surprise à ses futurs clients, au port de Castets-en-Dorthe, en se présentant et les saluant.

Sur la pointe de l'étrave, nous quittons Boé, il est 8:15 heures. Personne n'a été réveillé !

Encore un pont-canal, celui-ci se trouve au dessus de la Séoune, un affluent, rive droite, de la Garonne.

Auberge "La Poule à vélo", pas encore ouverte pour un café. Nous y repasserons en saison, noté : Écluse Saint Christophe - N° 33.

A l'écluse Le Noble N° 32, nous sommes surpris d'y voir une publicité pour le port de Castets. Merci à Katherine et Dany qui ont œuvré pour la renommée du port.

Ah les ponts bas, avec une seule banquette ! Ralentir mais pas trop pour rester manœuvrant et asseoir le bateau pour le passage de la timonerie.

A l'écluse de Lamagistère - N° 31, le canal vient se frotter à la centrale de Golfech.

Une passerelle, le pont-canal de La Barguelonne avec deux banquettes, que du facile pour franchir ces deux ouvrages.

Encore une drague ? Mais, au vue de la végétation qui pousse dessus, V.N.F. l'a complètement oubliée. Une épave qui ne demande qu'à couler.

Nous ralentissons pour traverser le port de Valence-d'Agen. Amis plaisanciers si vous passez par ici arrêtez-vous pour visiter cette petite ville et prenez vos vélos pour aller visiter le bourg d'Auvillar, classé parmi les plus beaux villages de France.

Un bateau en perdition ! Pour gagner le ponton d'attente de l'écluse, il faudra savoir l'éviter. Si c'est comme La Torche à Castets, il va falloir être patient.

Aujourd'hui, la péniche-hôtel Rosa devient la spécialiste "Bike and Boat". Les chemins de hallage sont vraiment très bien entretenus.

Sur notre droite, en rive gauche, nous pouvons admirer la confluence du Tarn et de Garonne. Le barrage du canal de la centrale nucléaire a créé le lac de Saint Nicolas de la Grave.

La passerelle de Saint Nicolas de la Grave nous annonce que nous longeons dorénavant le Tarn.

Puis c'est déjà l'entrée de Moissac. Le canal passe entre deux murs parallèles, pas de bateau en vue alors nous restons bien au mieux.

La demande d'ouverture du pont Saint Jacques a été programmée. Nous ne voyons personne, pourtant le pont commence à tourner et le feu passe au vert. A notre passage, l'éclusier nous salue.

Il est 17 heures, après quelques discussions, le capitaine du port, Yann, et V.N.F acceptent notre stationnement en troisième ligne pour la nuit.

Un lion, au dessus du port, nous souhaite une bonne navigation. Il est 8:15 heures. Un clic sur lui pour connaître Moissac et ses environs.

Nous sommes accueilli par un rayon de soleil et André, l'éclusier. Il nous annonce que nous sommes peut-être le dernier bateau de sa carrière. V.N.F. perd sûrement un bon élément. Bonne retraite, l'ami !

Depuis l'écluse du Cacor - N° 23, nous embouquons le pont-canal du même nom. Un clic pour voir la vue sur le Tarn qui coule en dessous.

Nous vous présentons la nouvelle rame de mise à l'eau de Castelsarrasin et la nouvelle base Le Boat.

Depuis le dessous du pont de la départementale 45, nous découvrons le port Jacques-Yves Cousteau. Pas le temps de s'arrêter. Pas grave, ce n'est pas les jours de marché, très prisés des plaisanciers.

Devant le chantier de Bernard, une figure du canal, il ne faut pas dévier de la trajectoire, cela passe à quelques centimètres. Merci pour ton bonjour Roland, heureux de te revoir. A quand ta descente à Bordeaux ?

Un dernier regard sur Castelsarrasin depuis l'écluse de Prades - N° 18, cet arbre enflamme notre vision. Que c'est beau de naviguer à l'automne.

Cette barge de V.N.F continue de ramasser les branches au fond du canal, suite à la tempête du 9 septembre 2015. Nous sommes le 21 octobre 2015. A-t-on le droit de stationner sous un pont ? La réponse est oui, c'est plus facile de s'amarrer ;-)

Nous sommes maintenant au pied des éclusettes de Montech, allez 5 écluses à gravir. Un peu plus d'attention et une amarre de plus. Ici les écluses ne font que 30.50 mètres.

Messieurs de V.N.F. et du conseil général, vous ne pourriez pas vous mettre d'accord pour ré-ouvrir la pente d'eau. Un beau monument susceptible d'attirer de nombreux tourismes fluvestres

Comme toujours, nous traversons le port de Montech, très lentement. Je pense à tous les amis amarrés ici : François, Jean-Marie, Philippe, etc...

Nous approchons du pont de Dieupentale, le plus bas du canal de Garonne. Surtout ne pas laisser un morceau de la timonerie ou du rouf. Un clic pour voir. J'entends Henri : "Arrête de faire deux choses à la fois"

Et comme l'appareil est sorti pourquoi ne pas prendre en photo la star du canal, qui pose. Merci martin-pêcheur pour ta patience.

Il est 18:55 heures, nous arrivons sous l'écluse d'Emballens. Rosa restera là, pour la nuit. En demi-saison, l'heure de fermeture des écluses est 18 heures.

Le passage de l'écluse d'Emballens est programmé, en dérogation, pour 8 heures. Mais personne, finalement, après une demi- heure d'appel téléphonique, un éclusier arrive et nous accompagnera toute la matinée.

Nous rentrons dans l'écluse d'Hers - N° 7, les doigts dans le nez et avec les félicitations de l'éclusier. Puis c'est le positionnement pour enfiler le pont-canal du même nom, un clic pour voir à droite.

Nous avons rendez-vous à l'écluse de Fenouillet - N° 3. Nous arrivons avec un peu d'avance.

Le propriètaire de Rosa, Rives du Sud a invité sa décoratrice, en vue d'un relooking de la péniche, pour la saison 2016.

Entre les Minimes et les Sept-Deniers, nous croissons la passerelle flottante qui enjambe le canal, pour accéder au stade Ernest Wallon, les soirs de match.

Nous arrivons au port de l'embouchure, ou ponts jumeaux, ici où le canal de Garonne débute. Notre reporter de Bord à Bord, Lucien Miquel, ne nous verra pas faire notre demi-tour pour prendre le canal du Midi et sans propulseur d'étrave.

A l'écluse du Béarnais, nous sommes heureux de retrouver notre éclusier du matin, Rui. Nous le remercions encore chaudement pour sa prestation. Nous serons heureux de le retrouver, un exemple pour d'autres...

La traversée de Toulouse est toujours un enchantement, hélas la pluie s'invite. Les passagers n'hésitent pas à venir malgré tout sur la terrasse.

L'écluse des Minimes, haute de 4.43 mètres jumelée à celle de Matabiau, qui subsiste encore mais sans les portes. Embarquez avec nous, en un clic pour rentrer dans l'écluse.

Dans l'écluse de Bayard, j'ai envie de débarquer pour reprendre mon train de retour, mais un contrat est moral, alors allons jusqu'au port.

Le dernier amarrage, au port Saint Sauveur. La péniche-hôtel est livrée, il est 16:45 heures, marquise remontée, un bon souvenir. Si vous souhaitez faire un voyage lors de la prochaine saison, n'hésitez pas à réserver dès maintenant ! A bientôt et pourquoi pas à bord...

Puis c'est le retour en train et on ne perd pas de vue le canal !