CONVOYAGE ALBIGNY / CAP D'AGDE
Novembre 2006
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Le capitaine du Simonszand est appelé pour
effectuer un convoyage d'Albigny sur Saône au Cap d'Agde à
bord d'un Freeman. Les nouveaux propriétaires ont seulement besoin
d'être rassurés pour leur première descente du Rhône
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Le mousse prend possession de la cabine qui
lui est désignée à l'arrière
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Un petit tour dans le carré, c'est parfait.
Tour d'horizon des apparaux de sécurité, vérification
de l'ancre, tout est OK, nous pouvons larguer les amarres
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Le port d'Albigny s'éloigne. C'est là
que le bateau a passé son été profitant de la belle
saison pour se refaire une beauté
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Dernière écluse de la Saône, première expérience de navigation fluviale, l'amarrage est "nickel Chrome". Les cours ont commencé. Nous sommes sur le Rhône et comme sur la Saône, le gilet de sauvetage est obligatoire | ||
Le nouveau capitaine de La Neustrie (Nom de la Normandie
en 561) suit de près le déroulement du sassement.
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En traversant Lyon, une inscription nous
interpelle
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Première écluse sur le Rhône,
Pierre Bénite, pas de problème, il y a des bollards flottants
dans tous les sas
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Nous longeons la raffinerie de Feyzin au moment
même où un tanker fait le plein, arrosé par des
sprinklers. Lors de notre descente, il nous trémate et nous prend
une écluse. Les plaisanciers ne sont pas autorisés à
écluser avec eux
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Le Rhône est paisible, très
peu de courant, une navigation idéale
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Puis c'est l'arrivée sur Vienne
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Nous ne marquons pas l'arrêt malgré
un ponton en rive droite dépourvu d'eau et d'électricité
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Nous passons à la tombée du jour
devant le château renaissance d'Arenc
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Après avoir passé la nuit au
port des Roches de Condrieu, première panne. Les batteries n'ont
pas la force de lancer les moteurs. Une demi-heure de charge et nous
poursuivons notre descente
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Nous n'avons pas le temps d'aller visiter Condrieu
réputé pour son très grand vin blanc
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A l'écluse de Gervans, les consignes
de sécurité nous sont rappelées. Pour vous en rendre
compte, un simple "click" sur l'image. La manche à
air à l'entrée de chaque écluse, nous renseigne
sur la force et la direction du vent
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A l'écluse de Sablons, nous laissons
loin devant les chargés afin de ne pas être gênés
par les remous lors de leur sortie
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Les nouveaux propriétaires commencent
à apprécier la navigation fluviale, le soleil automnal
aidant, c'est divin
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Même lorsque nous longeons des sites
industriels
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mais nous préférons néanmoins
les paysages plus bucoliques
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En fin de journée nous passons devant
le village de St Vallier
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mais nous ne nous arrêtons pas à
la table du roi au PK 89 pour dîner, préférant Tournon
en Ardèche. Nous profitons du 11 Novembre pour nous rendre sur
l'autre rive à Tain l'Hermitage au pied des coteaux, pour se
procurer quelques bouteilles de Côtes du Rhône
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Nous repartons de Tournon, là aussi
grâce à l'électricité du quai. Ici pas de
tarifs affichés, mais un agent de la ville se charge de prélever
une dîme auprès des plaisanciers, sûrement pas très
légal
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Du haut de son piton rocheux le château
Pierre Gourde surveille notre navigation
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tout comme la tour penchée de Soyon
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Ici en amont de La Voulte, nous admirons le
pont suspendu et le château
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un peu plus en aval, notre regard peut admirer
la ville entière, tournée vers le fleuve
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Souvent le Rhône est canalisé
comme ici dans la dérivation de Beauchastel
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De nombreuses centrales nucléaires sont
implantées le long de ce fleuve, comme ici celles de Cruas
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Et dire que nous avons choisi le port de l'Épervière
pour pouvoir "bouster" les batteries en vue d'un démarrage
matinal. Le port est déjà fermé. Le capitaine,
encore présent, au lieu de nous fournir un quart d'heure d'électricité,
nous donne l'adresse d'un garagiste local. Celui-ci serviable, efficace
et de surcroît honnête en prix nous aide à démarrer.
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Nous naviguons entre de merveilleux rochers
calcaires, laissant derrière nous le défilé du
Robinet
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Ce pont rail du TGV au PK 179 est une vraie
uvre d'art
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Le reste d'une tour que les crues ou les guerres
ont laissé dans un état de ruine
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Encore une centrale nucléaire, celle
de Tricastin
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Nous voilà dans l'écluse de Bollène.
Un des deux moteurs à l'entrée, s'est tu. Nous sommes
dans l'impossibilité de le redémarrer
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Nous quittons l'écluse de Bollène. Nous essayons de relancer avec une batterie d'appoint car l'alternateur ne recharge toujours pas les batteries. Après plusieurs jours, nous comprenons, contrairement à ce que nous a dit l'ancien propriétaire qu'un des boutons ne doit pas varier de position. Hélas le deuxième moteur a son tour reste sans voix, peut-être impressionné par la chute de 23 mètres. Sans paniquer, nous voyageons sans moteur et en travers du Rhône. Nous nous laissons dériver par un Mistral soutenu afin de jeter l'ancre en dehors, mais au bord du chenal
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Nous avisons l'écluse de notre impossibilité
de manuvrer. Un céréalier battant pavillon hollandais
se déroute pour nous porter assistance
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Les pompiers informés par l'éclusier
viennent voir. Nous ne les revoyons plus . . . C'est vrai qu'il n'y
a pas le feu "au lac" comme disent nous amis helvètes
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Et c'est la chevauchée fantastique,
nous remontons le Rhône à couple, deux fois plus vite que
nous ne l'avons descendu. Encore une expérience, qui prouve qu'en
fluvial, l'entraide n'est pas un vain mot
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Le barrage de Donzère-Montragon accouplé
à l'écluse de Bollène vue de nuit, cela vaut la
peine d'être vécu. Finalement une panne peut-être
source de plaisir
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Un grand merci à Joke, Maarten et au chien
Sobat pour l'accueil et la fourniture d'électricité nous
permettant de repartir. Nous faisons route une partie de la journée
avec eux et leur suberbe bateau Polaris
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Ici aussi à Saint Étienne des Sorts,
la ville n'attend plus de plaisanciers, les pontons ont été
hivernés en prévision des crues
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Surprise! Nous croisons la péniche Freycinet
"Fort de l'Eau" de nos amis Renel et Gsylène remontant
dans le nord de la France à la hauteur du château de Monfaucon
qui salue notre descente,
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tout comme celui de L'Hers sous un ciel teint en
bleu. Le mistral souffle toujours très fort, l'équipage
est confiant
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La tour Philippe Le Bel de Villeneuve les Avignon
se dresse le long du fleuve, en face
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d'Avignon. Pas d'arrêt, nous avons pris du
retard avec toutes les pannes à gérer. Nous nous promettons
d'y revenir lors d'une prochaine navigation,
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comme à Tarascon, mais ici lorsque la ville
se tournera vers le fleuve en mettant à la disposition des plaisanciers
de quoi stationner
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Au soleil couchant, nous arrivons à Arles.
Deux lions tournés vers la terre ne semblent pas se douter que
le pont qu'ils gardent a disparu. Les vivres à bord étant
épuisées, nous avisons un restaurant : Le Jardin des Arts,
une adresse à recommander pour son cadre, mais aussi et surtout
pour la qualité de l'accueil et des mets italiens. Pour l'anectode
Van Gogh y fit un séjour. A l'époque c'était un
hôpital psychiatrique
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Nous revenons sur nos pas pour embouquer le Petit
Rhône, direction Saint Gilles
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Après un passage étroit encombré
d'arbres morts, nous continuons bien au milieu du chenal pour ne pas
casser une hélice
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L'écluse de Saint Gilles commande l'entrée
du canal du Rhône à Séte, encore ici pas de problème
la porte est large
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Çà y est, nous sommes bien en Camargue
au vu de la faune couleur locale
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et des maisons au toit de chaume
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La porte de garde du Vidourle est grande ouverte,
nous la franchissons sans être inquiétés par le
courant de la rivière
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Petit amas de maisons de pêcheurs très
couleur locale
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Un peu plus loin, une autre moins colorée. Nous nous interrogeons sur la pancarte marqué "3500". Une mise à prix ? Le loyer en Euro ? A vous de nous aider à comprendre La réponse : Le panneau "3500", découvert sur le canal du Rhône à Sète, correspond au marquage d'une zone d'aviron. Celle-ci part de Carnon point 0 et va jusqu'aux abords de La Grande Motte point 6000. L'endroit où vous vous trouvez ici est donc le PK 3,5 Information communiquée par le Délégué Régional ANPEI ARC MEDITERRANEEN |
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De nombreux étangs s'étendent de chaque
côté du canal avec leur lot de flamands rose
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Ici une cabane de pêcheur, grand luxe, sur
l'étang de Mauguio ou de l'Or. Les deux appellations sont en
vogue
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Nous dépassons Carnon coincé entre
le canal du Rhône à Sète et la mer, d'où
surement la poussée verticale des habitations
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A Palavas on aime les tours médiévales
ou
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carrément modernes
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Nous remontons le Lez. Un grand garage à bateaux
moderne à bâbord
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à tribord, un petit garage à bateau
ancien
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Dans l'écluse N° 3 ovale (17ème
siècle), un des moteurs cale. Encore des soucis, mais comme toujours
l'équipage garde le sourire
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et c'est l'entrée dans le port Arianne à
Lattes où le délégué régional de
l'ANPEI vient saluer ses nouveaux membres
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Nous longeons les étangs propices à
la pêche. Parfois, nous avons même l'impression au vu des
installations que le canal est barré la nuit par des filets
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Nous franchissons à 13 heures 30 le pont de
Frontignan. Ce pont se lève à 7 heures 30, 13 heures 30
et 19 heures. Nous sommes loin des ouvertures à la mode Hollandaise,
soit à chaque bateau qui se présente. Je m'interroge sur
le nombre de plaisanciers qui le franchissent aux aurores. Et si nous
faisions un vux pour le voir s'élever toutes les deux heures
?
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Nous contournons la dernière bouée
et à nous l'étang de Thau, cap sur la Tourelle du rocher
de Roquerois
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Nous faisons du cabotage le long des parcs à
Huitres, le vent se lève encore un peu plus,
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et nous nous rendons compte qu'ici aussi les vagues
s'écrasent sur le pare-brise,
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nous sommes un peu chahutés, mais le bateau
se comporte bien à la manière du capitaine qui gère
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Nous passons au large de Marseillan, le cycle essoreuse
va bientôt prendre fin,
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enfin le phare des Onglous, nous ouvre le canal
du Midi
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Nous ralentissons à l'abord du port des Onglous.
C'est sans compter qu'après nous être présentés
devant l'écluse de Bagnas, sans avoir été programmés,
nous allons refaire les 4742 mètres dans le sens contraire pour
revenir et passer la nuit. Merci à Eux pour l'accueil et la fourniture
d'électricité. Notre problème batterie n'ayant
toujours pas été résolu, nous ne pouvons pas faire
de "sauvage"
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A 9 heures nous nous présentons dans la première
écluse du canal du Midi, accueillis par une éclusière
portant la ligne de vêtements VNF printemps été
2007
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Les couleurs et le calme de l'automne nous font apprécier
cette saison
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L'écluse ronde d'Agde nous ouvre ses portes.
A droite, l'Hérault et la mer, tout droit le canal du Midi et
au bout l'Atlantique
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Il est 10 heures 10 à la tour, lorsque nous
abordons la ville d'Agde. Malgré notre croisière émaillée
par divers incidents, nous avons mis 10 jours
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Nous naviguons maintenant sur l'Hérault. Une
escale chez le shiphandler pour acheter l'équipement nécessaire
à la navigation maritime et direction le Cap d'Agde. Le voyage
se termine encore une fois avec des souvenirs et des images pleins la
tête
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Merci aux Daniel's de m'avoir fait confiance
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