Madame la présidente, Miette CAMBOULIVE, ouvrait la séance à 11:35 heures précisément.

L'ordre du jour comprenait :

1. Bilan moral 2020
2. Bilan financier 2020
3. Renouvellement du bureau
4. Questions diverses

La secrétaire, Chantal Bordenave, prenait les notes afin d'établir le compte rendu.

Aux questions :

1. Qui s’abstient
2. Qui vote contre

Pas une main se leva, de même pour les candidats voulant siéger au bureau. Le bureau fut donc reconduit sous les bravos de l'assemblée.

A la fin de la réunion, un petit film, venu dont on ne savait d'où, au moment de la projection, fut projeté. Dans l'assistance de nombreux mariniers et marinières se posaient des questions à haute voie : Qui est à l'origine de ce film ? Quelle est la devise de ce bateau ? Mais ce n'est pas la sœur des Miquel ? Finalement toutes leurs questions auront une réponse.

Notre Amicale en partenariat avec la ville de Cazères, présentait une exposition "La vie quotidienne des bateliers et de leurs bateaux"

Nous remercions tous les membres de l'association qui sont venus nous aider à l'installation et nous ont prêté certains objets.

Nous descendons l'escalier qui nous mène au rez-de-chaussée pour partager un apéritif servi à l'abri du soleil et des éventuelles averses en respectant les gestes barrières et en plein air

L'association est heureuse d’accueillir de nouveaux membres, fils de mariniers, venant en apprendre plus sur leurs parents du temps où ceux-ci naviguaient.

Les assiettes sont en cours de dressage, le traiteur doit encore mettre le citron et la sauce.

Il y avait si longtemps que l'on ne s'était pas revu, l'A.G. en 2020 avait dû être annulée à cause de la Covid, aujourd'hui le bonheur d'être ensemble était total. De table en table on s'arrache les tickets pour la tombola un peu de ticket rouge, un peu de bleu et juste un en vert. De la tinette sorte les numéros gagnants

De nombreux bateaux en bois ont été construits à Cazères, jusqu'en 1927, par les charpentiers de la famille Atoch. Ces bateaux descendaient la Garonne pour rejoindre le canal du Midi à Toulouse. Du fait de l'abandon de la navigation sur une partie de Garonne, ils furent par la suite construits par les mêmes charpentiers, au chantier du pont des Demoiselles à Toulouse.

[Quand le chemin de fer est arrivé vers 1860*, la Garonne supérieure n’a plus été fréquentée par les bateaux et les radeaux. Elle n’a donc plus été entretenue : les épis et digues ont subi les assauts des crues et la navigation est devenue de plus en plus difficile même pour des bateaux vides. Le dernier bateau descendu est le bateau de mon grand-père, le Dixmude. Mon père nous a dit qu’il avait talonné sur un gravier et qu’il avait fallu le monter au chantier pour arranger la fausse-quille.  Mon grand-père, un oncle et bien d’autres ont fait construire des bateaux par Atoch au chantier du Pont des Demoiselles] - Lucien Miquel

* Sera vérifiée

De nombreux tableaux réalisés par Bernadette Trémoulet-Miquel* immortalisant les bateaux et les paysages du canal

*[C’est notre sœur aînée (1938-1997), celle de l’Hérault que l’on voit sur la vidéo. Elle a fait des tableaux pour pratiquement toutes les familles du canal. Mariée, avec Marcel TRÉMOULET, elle a continué à signer « B. MIQUEL ».] - Lucien Miquel

A l'époque n'oublions pas que les bateaux étaient principalement en bois et que le calfatage était réalisé par des professionnels avec tout le matériel qui convenait. Toutefois chaque marinier avait à bord cette série de fers à calfater et de l’étoupe pour effectuer de petites reprises de calfatage.

[C’est pour cela, qu’il y a ce matériel exposé. Sans être calfat ou charpentier de marine, il fallait se débrouiller sur place quand une longueur d’étoupe s’en allait pour éviter de « faire trop d’eau » et de couler. C’est un peu comme pour les bateaux en acier assemblés par rivetage, on avait ce que l’on appelait « des rivets-plongeurs »].- Lucien Miquel